Le front populaire
Dans quelles mesures peut-on dire du Front populaire, qui est l’aboutissement de l’union de la gauche dans une lutte commune, qu’il n’est pas un mouvement unitaire ?
I. La construction difficile du Front populaire A. Des rivalités historiques entre et dans les partis * Congrès de Tour 1920 : scission de la SFIO et du PCF * Le parti radical au pouvoir avec Herriot 32, puis Daladier et Sarrault 33 : position centre-droit alors que majorité parlementaire socialiste * Communistes et socialistes : faut-il faire la révolution après l’échec radical de 32 ou sauver le système républicain ? * Division de la SFIO sur la question d’une action commune avec le PCF ou d’une alliance avec le centre-gauche ; « néo » et « Action socialiste » écarté du parti, ils réclamaient un front unique ; discours de gauche mais soutien aux radicaux = mécontentement social contre le parlement + ascension extreme-droite * PCF victime de répression de Tardieu en 1929 ; dénonce la SFIO dans « L’Humanité » car soutien aux classes moyennes et radicaux ; 30 000 adhérents alors que l’élection dépasse un million et la CGTU 250 000 membres ; 7eme congrès en 32= Thorez * Les syndicats CGT et CGTU depuis 21 : dominance CGT avec 500 000 adhérents B. Un rassemblement rendu possible par la mobilisation de la population dans la lutte antifasciste * Manifestations des ligues fréquentes et violentes * Evènement du 6 février 34 : Daladier démissionne et laisse la droite avec Doumergue assisté de Tardieu et Herriot * Blum et Faure ne pense pas à la mobilisation de masse ; Zyromski à gauche de la SFIO ainsi que le PCF préconise une contre manifestation accompagnée d’une union du mouvement * Le PCF dénonce le régime parlementaire bourgeois défendu par les socialistes et l’Humanité publie un appel à la manifestation contre le fascisme et la démocratie bourgeoise * Manifestation du 9 février : les communistes sont rejoints par