Le front populaire
Au lendemain de la victoire électorale du Front populaire, des grèves éclatent dans tout le pays. Mais ces grèves sont bien différentes des autres ; en effet, appelées « grèves de la joie », elles révèlent un grand espoir vis-à-vis des réformes annoncées par le Front populaire. C’est pourquoi sur certaines photos, nous pouvons voir des ouvriers jouer aux cartes, s’amuser, faire de la musique… Le Front populaire répond tout d’abord à ses grèves par des réformes sociales. Le 7 juin 1936 sont signés les accords Matignon. Ceux-ci prévoient une hausse des salaires de 7 à 15% et généralisent les conventions collectives. En juillet 1936, l’Assemblée vote les deux semaines de congés payés et la semaine de 40 heures. Les auberges de jeunesse, théâtres, cinéma social et populaire sont encouragés par Léo Lagrange (ministre des sports et de la culture) qui initie une politique culturelle ambitieuse ;
De nouvelles réformes économiques sont aussi mise en place : le Front populaire engage une politique de grands travaux pour lutter contre le chômage, 20 milliards de francs fut dépensés. Le gouvernement crée l’office national interprofessionnel du blé pour garantir des revenus aux producteurs. Tout ceci s’accompagne d’une politique de nationalisations : la SNCF et les industries de guerre (7août) sont nationalisées. La Banque de France n’est pas nationalisée mais le droit de vote s’étend à tous les actionnaires qui était jusqu’alors réservé qu’aux 200 plus gros actionnaires.
Enfin, de nouvelles réformes politiques