Le genre
1 Commentez cette formule d’Irène THERY : « On est tous que d’un sexe, mais pas réduit à une moitié de l’humanité » en empruntant aux éléments vus en cours (le genre comme modalité de relations…)
Nous avons vu en cours que cela traduit, selon Irène THERY cette grande particularité de l’approche occidentale qui conduit tout débat sur la question du genre à une distinction binaire simpliste : homme/femme. Et la raison à cette distinction binaire, qui est propre à la société occidentale, remonte au temps des Lumières : les philosophes ont défini l’humanité à l’état de nature humaine.
Hors Irène THERY, dans une approche constructiviste, explique le genre comme modalité de relations sociales normatives et relatives, et non comme attribut intrinsèque.
Irène THERY nous dit qu’on a bien tous une entité sexuelle qui renvoie à la nature, au biologique : sexe féminin/sexe masculin. Mais on n’est pas que des « mâles » et des « femelles », on est aussi des êtres de relations. Dans la vie, une femme n’a pas que le statut d’une femme : elle est aussi mère, épouse, sœur, fille, etc. (ce qui fait sens est par rapport à l’autre)
BACHELAR, lui, propose l’explication de cette construction de l’objet « genre » ainsi : « la fait est conquis (sexe masculin/sexe féminin), construit (on est des êtres de pensées), constaté (on produit de la société) ». 2 A la lumière des éléments discutés en cours, commentez cette célèbre formule de S. de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient ».
Simone de BEAUVOIR veut dire par là qu’il n’y a pas de destin acquis pour la femme. Il est question d’habitus : toute petite elles naissent avec des éléments de culture (les parents vont leur faire porter plus du rose que du bleu, ils vont les porter avec plus de douceur, etc.). C’est tant par la famille, l’éducation, la société que la femme devient femme et surtout que le rôle et les paramètres de femme évoluent dans le temps et l’espace. 3 Que