Le globe
(AFP) Jeudi 17 janvier 2013 Imprimer Envoyer à un ami Partager
Les espoirs du Togo de se sortir du groupe D de la CAN-2013, où figurent aussi la Côte d'Ivoire, la Tunisie et l'Algérie, reposent sur la présence de l'attaquant de Tottenham Emmanuel Adebayor, obtenue de haute lutte et restée sujette à caution jusqu'à il y a quelques jours.
Adebayor n'a beau être âgé que de 28 ans, il a déjà pris sa retraite internationale à plusieurs reprises, la dernière il y a deux mois. Ce dernier sujet est resté extrêmement sensible depuis l'attaque à main armée dont a été victime l'équipe du Togo en 2010 alors qu'elle se rendait en bus à la Coupe d'Afrique des Nations en Angola. Deux personnes avaient été tuées et les joueurs étaient restés traumatisés par le drame.
"Je suis toujours hanté par ce que j'ai vu durant cette horrible après-midi. C'est un moment que je n'oublierai jamais et que je ne veux pas revivre", a dit Adebayor. Il a fallu l'intervention du président de la République, Faure Gnassingbe, pour rassurer le buteur et le persuader de remettre les crampons pour son pays, au grand soulagement, un peu prématuré, de tout le football togolais.
Ces derniers jours encore, c'est le président de la Fédération togolaise de football, Gabriel Ameyi, qui a dû s'employer pour convaincre le sélectionneur Didier Six d'inclure Adebayor dans sa liste pour la CAN, alors que le Français avait cru comprendre que l'attaquant des "Spurs" ne souhaitait plus en être. S'il participe finalement, l'ancien joueur de Monaco aura l'occasion de récupérer avec les Eperviers le rôle éminent qu'il n'a plus en club. Deux buts seulement
D'abord barré par un Jermain Defoe en grande forme, voire par l'Américain Clint Dempsey, Adebayor a dû attendre la mi-novembre pour être titularisé pour la première fois de la saison en Premier League. Depuis, l'entraîneur Andre Villas-Boas l'a plus souvent utilisé, mais son but contre Reading, le 1er janvier, n'était