Le gorgias de platon
Tout d’abord, dans le dialogue, Calliclès commence par reprocher à Socrate tout ce que ce dernier dénonce. Calliclès croit que dans l’ordre de la nature, la force est la loi suprême. Il explique que si le plus fort domine le moins fort, alors c’est le signe que c’est juste. Il appuie son point de vue sur l’exemple de Xerxès et de son armée qui attaquèrent la Grèce et de son père quand il fit la guerre aux Scythes. Tous les deux ont agi selon la loi de la nature. Il représente la justice comme un outil pour les plus faibles de la société, car ils veulent être égaux aux plus forts. Calliclès est sûr que les lois sont établies par les intérêts personnels des faibles. Il reproche à la philosophie d'être inutile après un certain temps, car d’après lui, si on la pratique au-delà de l’âge requis, on devient complètement ignorant des affaires de la cité. Celui qui s’adonne trop à la philosophie oublie donc tout ce qui fait le fonctionnement de la cité : les lois, les formules à utiliser pour les affaires publiques et privées et n’a plus aucunes expériences des plaisirs et des passions humaines de la vie. En effet, d’après Calliclès, pour que l’homme arrive à assouvir ses plaisirs et ses passions, il doit user de la rhétorique. De