Le gout du néant
« Le Goût du Néant »
Charles Baudelaire est un poète symboliste français du 19éme siècle. Une enfance triste (orphelin de père à six ans), une jeunesse débridée, il grandit avec le sentiment d'une destinée éternellement solitaire. Un procès condamne ses Fleurs du Mal pour « immoralité ». Il meurt paralysé et incompris. Expression du désespoir, mais aussi d'un recherche de l'évasion et d'une aspiration à l'idéale. Baudelaire fait passer la poésie du romantisme au symbolisme.
En 1857, il fait paraître, Les Fleurs du Mal, recueil regroupant des poèmes écrits et publiés dans des revues depuis 15 ans et accompagnés d'inédits récent. Son livre et donc condamné et expurgé de plusieurs pièces tel que « Lesbo ».
« Le Goût du Néant », un poème empreint de désespoir, très lyrique, personnel, très régulier dans sa forme mais pas une forme fixe ni libre, un rythme régulier. Baudelaire créer ses propres règles, poème 80 placé à la fin de recueil Spleen et Idéale. Un malaise très présent : perception du fameux spleen. N'apparaît pas dans la première édition de 1857 mais dans la seconde de 1859.
Demandons nous maintenant comment se poème exprime de manière originale la malaise de Baudelaire et trouve une forme nouvelle pour nous le faire ressortir de façon émouvante (poésie lyrique) ?
I Importance accordée à son discours (désir et besoin de parler) :
a) Nombreux indices ou le poète s'adresse de façon très explicite à son esprit :
Tutoiement apparaît sous une forme tonique, très appuyée (assez massif) avec en plus des injonctions. Ponctuation expressive « ! », « ; », « ? » (angoisse) qui exprime une réaction, pas de neutralité (très subjectif). Simplicité, pas de langage très soutenu (brutal, provocateur, vers ¾ « vieux cheval » devient direct : manière de s'adresser à soi, presque insolent, manque de respect, choc pas un excès). Un certain nombre de périphrases, pas d'euphémisme : brutalité donc. La brutalité reste une dominante du