Le Grand Macabre
György Ligeti
Opéra en deux actes de Ligeti composé entre 1974 et 1977. Ligeti a été influencé par la guerre de 39-45 s’étant produite 20 ans en arrière.
Analyse musicale
La musique est imprévisible, les notes sont disjointes, cela renforce le chaos dans le texte.
Les nuances vont de pp à ff : il y a une énorme variété de contrastes, pareil pour les tempi : la musique s’accélère d’un coup (vif), pour par exemple traduire un moment de panique, puis ralentit. Les hauteurs varient également, comme par exemple quand Gepopo crie : cela passe du grave au suraigu (très grande tessiture de voix).
Les instruments utilisés sont : les cordes frottées, comme le violon, l’alto, le violoncelle et la contrebasse. Ils jouent souvent en pizzicato (sans archet, en pinçant les cordes : sons détachés) les cordes pincées, comme la mandoline et le clavecin les bois : la flûte le hautbois, la clarinette et le basson (et le picolo, flûte suraigue, ainsi que le contrebasson, très grave). La flûte joue en son éolien, on entend le souffle. les cuivres : la trompette militaire, le trombone, le cor (guerrier), mais pas de tuba. les percussions : elles sont très nombreuses et ont le premier rôle : tams-tams, toms-toms, celesta, gong et le piano, souvent utilisé comme percussion dans la 2eme moitié du XXe siècle.
Les bruits, considérés comme de la musique : sifflet, pistolet, papier déchiré, pas…
Plan : Gogo est déjà sur scène lorsque Gepopo y rentre. La pièce n’est pas constituée de strophes mais d’une suite de phrases, ou même de mots, sans rapports les uns avec les autres. Les paroles sont absurdes et ne conviennent pas au caractère sérieux des services secrets lors d’une dictature. Gogo dit une seule phrase : il n’a pas compris. Il n’a pas sa place de chef.
Analyse de la prestation scénique
Costumes : Le costume de Gogo se résume à une simple boule de neige et une couronne d’une taille démesurée : la couronne rend Gogo ridicule car cela montre qu’il a un énorme ego et