le grand masturbateur
-Œuvre emblématique de Salvador Dalí, l’une des premières toiles pouvant être
-attribuée à la période surréaliste du peintre. dimension érotique de l’œuvre, qui nous est ici présentée comme la métaphore surréaliste d’un Salvador Dali, « affichant avec bravade son onanisme » Il tend à nous montrer un « Dalí [qui]écrase dans cette œuvre son histoire familiale dramatique, du visage de sa fierté sexuelle » .
-traduction de l’illustration picturale d’un songe érotique, qui se fonde exclusivement, on doit le noter, sur une analyse biographique et psychologique de l’œuvre, mettant de côté toute recherche d’approche formelle.
-Néanmoins cette approche apporte un déchiffrage du réseau complexe de symboles surréalistes, déchiffrage fondamental dans la compréhension du Grand Masturbateur de Salvador Dali.
- Évoluant au sein d’un espace manichéen, simple opposition entre ciel et terre dans ce qu’ils possèdent de plus bleu et désertique, ce roc a l’allure d’un vaisseau fantôme. Il est immobilisé dans le sol, vestige volcanique d’une lubie artistique, parcouru de chimères et de monstres rampants. visage, aux cils démesurés, roc anthropomorphe est inspiré d’un rocher du cap de Creus dans lequel Dalí a cru se reconnaître DONC Autobiographie ?( jc po si ca sdit pour une photo lo mais coulaenmoigranddémon )
-Un buste de femme florale et un bas de corps d’homme, aux attributs prononcés
-lle semble attirée par sa virilité dans un élan inexorable, des veines striant son visage comme un marbre sulfureux: rappel de la mode espagnole du début du siècle, où les femmes soulignaient au crayon bleu les veines de leurs aisselles, comble de l’élégance, mignon péché de coquetterie.
-L’homme a les jambes éraflées, sanguinolentes, rappel du sort d’Onan comme l’est la gueule de Lion, cerbère vengeur de la semence perdue à jamais.
-immense sauterelle a élu domicile sur cet édifice