Le grand meaulne
Inspiré par la lecture du « Gaspard de la nuit » de A. Bertrand, Charles Baudelaire commence à écrire des poèmes en Prose. Toujours en quête de perfection et de modernité poétique, Charles Baudelaire a tenté au travers de la prose de satisfaire son ambition : « Faire du poème en prose la forme par excellence de la poésie moderne et urbaine ». Publié après la mort du poète en 1869, le poète entendait évoquer le quotidien du monde moderne et urbain. Le recueil Le Spleen de Paris (ou "petits Poèmes en prose") est cependant concomitant dans sa rédaction à celui de Les Fleurs du Mal (1857). Cela explique les récurrences thématiques et les similitudes d'écriture d'un recueil à l'autre. Si Charles Baudelaire doit l'aspect formel à son prédécesseur, il est en revanche celui qui à forgé les termes « Poèmes en prose ». Le poème en Prose Un hémisphère dans une chevelure trouve de nombreux échos dans les formes versifiées Parfum exotique et La chevelure. Les 3 poèmes traitent d'un thème récurrent dans l'œuvre de Baudelaire qui évoque l'idéal
Etude méthodique
I- Caractère Prosaïques / un poème en prose
• Schéma circulaire, construction syntaxique: Impératif + verbes + adverbes + lexique de la chevelure Evocation de souvenirs, structure qui se clôt sur elle-même
• Point de départ : la chevelure, métonymie de la femme
• Musicalité, effet rythmique : répétition de verbes, rythme ternaire
• émotion : échos sonores: Allitération en : - « m » > douceur - « f » > mélanges - « p, b » > bercements
• paronomase : rapprochements sonores
Par sa structure fluide mais organisée à laquelle s'associent des effets de rythme et de musicalité, ce texte apparaît bien comme un poème en prose. Le poète est sans cesse à la recherche d'une perfection dans l'union des contraires.
II- La chevelure, point de départ de la rêverie
• 1ère et 2ème personne > présence d'un locuteur et d'un destinataire
• Impératif