Le guanxi, réseautage à la chinoise
Comment comprendre ou décoder la société et l’individu de la Chine et l’impact dans la pratique des affaires ?
LE GUANXI- LE RÉSEAUTAGE À LA CHINOISE
Groupe J01: Cindy NGUYEN 11150977
Minh-Anh-Tho TRAN 11161944
Résumé de l’article : Après les sites de commerce électroniques, ce sont à présent les réseaux sociaux qui souhaitent conquérir la Toile chinoise. En véritable mine d’or de l’Internet, la Chine possède la plus grande population « online » du Monde. On compte environ 564 millions d’internautes chinois. C’est donc tout naturellement que deux géants de l’informatique, LinkedIn le californien et le français Viadeo tentent de percer sur le Web chinois, non sans de multiples difficultés. Ces derniers se heurtent effectivement à un obstacle culturel de taille : le guanxi, qui « renvoie aux relations interpersonnelles entre deux individus »1 strictement basée sur des faveurs et des services mutuels. Selon Wei Wuhui, professeur à la Jiaotong University à Shanghai, ces sites ne parviendront jamais à supplanter le guanxi. Cette dynamique est déjà ancrée dans les mœurs et les pratiques d’affaires depuis des millénaires. « Je ne pense pas que les chinois de la classe moyenne aient les mêmes besoins, en terme de réseaux sociaux, que les Occidentaux en raison du concept de guanxi. » ajoute-t-il. Celui-ci conclue en déclarant que les chinois ne veulent pas rencontrer des personnes qu’ils ne connaissent pas car leurs relations sont basées sur la famille et les amis proches.2 Et pour cause, l’expansion de LinkedIn à l’Empire du milieu s’est par un échec cuisant. En effet, seulement 2 millions internautes s’y sont inscrit (soit 1% de l’effectif total d’inscrits sur LinkedIn). En revanche, l’insertion de Viadeo s’est avérée être un succès. Ce triomphe est notamment dû à l’acquisition de Tianji, l’équivalent chinois de Viadeo; mais aussi à l’adaptation des plates-formes du site aux goûts des chinois