Le génocide de juifs et des tziganes- histoire
L’idéologie nazie s’inscrit dans un antisémitisme répandu en Allemagne qui prône la domination raciale des Aryens, associés aux Allemands, considérés comme la « race supérieure ». Selon les nazis, les juifs représentent le danger le plus important pour la race Aryenne. Hitler les accuse d’avoir provoqué la défaite de 1918.
Jusqu’en 1941, il n’est pourtant pas question de perpétrer un génocide. Les Juifs d’Europe Orientale sont contraints de s’entasser dans les ghettos des grandes villes polonaises où la famine et le travail forcé les condamnent à une mort lente. Les Tziganes ont l’interdiction de sortir de leur roulotte. L’objectif de ces mesures de regroupement est de ne pas mélanger les Juifs et les Tziganes au reste de la population. Dès le déclenchement de la guerre, les dirigeants nazis intensifient les mesures de « protection de la race Aryenne » à l’encontre des populations considérées comme « asociales » ou « indignes de vivre ». A l’automne 1941, l’échec de la « guerre-éclair » en URSS est à l’origine de la décision prise par les autorités allemandes d’exterminer en masse les Juifs d’Europe. Le 20 janvier 1942, se tient la conférence de Wannsee sur « la solution finale de la question juive ». Elle est dirigée par Reinhard Heyrich, un des principaux chefs des SS. Elle veut déporter onze millions de Juifs dans des camps où pas un seul ne doit survivre. On peut parler d’une mise en application d’un génocide où tous ceux qui ne sont pas considérés comme Aryens seront tués (Tziganes, Juifs, handicapés, ennemis politiques,…) .
Ainsi, dans le cadre de la guerre d’anéantissement en URSS, les Einsatzgruppen (unités de SS chargées de fusiller les Juifs et les responsables politiques soviétiques) ont reçu l’ordre de fusiller tous ceux qui sont considérés comme des ennemis raciaux ou politiques, soit plus d’un million de personnes. Les Juifs arrivent en petits groupes et sont fusillés couchés face à terre.