Le handicap
PETON-WALTER Cédric
RODIER Stephen
THIERRY Jérémy
Etude des politiques sociales
Dossier : Handicap
I) Définition du « handicap »
La notion de handicap est apparue avec la Loi du 30 juin 1975, remplaçant les termes de débiles ou infirmes. Elle représente un progrès important dans la reconnaissance du statut, les droits et la spécificité des personnes handicapées.
En 1980, l’OMS propose à titre expérimental, une classification du handicap, selon Philippe Wood : - déficience : altération physique, psychologique ou mentale - incapacité : conséquence de la déficience dans l’accomplissement des actes du quotidien - désavantage social : résulte d’une déficience ou d’une incapacité qui limite ou interdit l’accomplissement d’un rôle normal (âge, sexe, facteurs sociaux et culturels).
Cependant, cette approche a été largement contesté pour multiples raisons : les termes sont jugés négatifs, réducteurs et stigmatisant. Les causes du handicap ne sont abordées que sous l’angle médical, les facteurs sociaux et environnementaux étant oubliés. La personne handicapée n’est pas prise en compte dans sa multi-dimensionnalité.
Pour l’Organisation mondiale des personnes handicapées (OMPH), il n’y a pas de lien causal unique entre la maladie chronique et les incapacités/désavantages subies par les personnes handicapées. Le handicap est « totalement et exclusivement social » : le phénomène handicapant ne vient pas du corps mais de la société qui ressent des difficultés à prendre en compte les besoins spécifiques des personnes ayant des incapacités et à éliminer les obstacles auxquels elles doivent faire face.
Ainsi, les débats entre l’OMPH et l’OMS n’ont cessé se s’amplifier chacune campant sur ses positions. En réalités, leurs définitions s’enrichissent et se complètent l’une de l’autre.
En 1991, le psychiatre français Pierre Minaire donne une approche situationnelle du