le hip hop quebecois
Fin 1990, Dubmatique propose un premier album rap francophone La Force de comprendre, qui se vend à plus de 125 000 exemplaires, un succès encore inégalé pour le rap québéçois. Les singles "Soul Pleureur" et "la force de comprendre" sont diffusés largement dans les radios commerciales et contribuent à la véritable éclosion du hip-hop québéçois. Notons cependant qu'en raison des origines française et sénégalaise les accents demeurent français et que le joual y est absent. Cette ouverture des radios et surtout de la télévision québéçoise (musique plus) permet la diffusion de groupe plus "undergrounds" comme Rainmen. Plusieurs disquaires cherchent à signer des nouveau groupe afin d'égaler le succès de dubmatique. Cette ouverture de l'industrie permet à des artistes underground comme Sans Pression (514-50 dans mon réseau) et Yvon Krevé (L'accent grave). Ces derniers présentent un véritable rap joual qui caractérise le rap québéçois (mélange d'anglais et de français, langage de rue, joual). Le rap de Sans pression se distingue par son côté cru, sans compromis et revendicateur. Peu après Muzion s'impose avec son album mentalité Moune Morne. Outre le rap montréalais, la scène évolue dans la ville de Québec avec Limoilou Starzs. Sur la rive sud