Le horla de maupassant
Maupassant est l’un des premiers écrivains de son époque à avoir abordé le sujet de la folie, pas comme étant quelque chose d’humoristique, mais bien en des termes plus effrayants. La nouvelle Le Horla démontre le style très distingué de Maupassant des autres auteurs du 19e siècle. Contrairement à mes attentes, cette nouvelle fut choquante, même terrifiante je dois dire. L’évolution psychologique du personnage principal est vraiment très élaborée, très détaillée, on perçoit clairement le passage de l’insouciance en passant par la crainte pour en arriver à toutes les étapes qui mènent à la folie. J’ai aimé le dénouement de la nouvelle. Lorsqu’il met le feu à la maison en pensant qu’il a réussi à enfermer ce qu’il croit être un être surnaturel en plus d’oublier ses serviteurs à l’intérieur. Il nous laisse désireux d’en savoir plus, il nous donne le goût de connaître la vérité. C’est-à-dire que plus on avance dans l’histoire, plus nous sommes tenté de croire qu’il existe réellement un être surnaturel qui hante la maison, mais en même temps nous hésitons à penser qu’il est devenu fou. Il laisse plusieurs indices, comme par exemple lorsqu’il lit dans un bouquin que des situations comme la sienne ont déjà été vécu ailleurs, cela nous laisse croire que ce qu’il vit est véritable, pourtant nous n’avons aucune certitude. C’est un dilemme de choisir à quelle version finale nous croyons le plus. Pour ma part j’aime bien l’idée qu’il y ait vraiment eu une force surnaturel vivant chez lui, mais au fond de moi je suis persuadé que tout ça c’est que folie, peut-être était-il schizophrène? Maupassant avait très bien réfléchis à cette finale, je suis persuadé qu’il y a mis beaucoup d’efforts. C’est une nouvelle bien pensée, pleins d’astuces qui nous laisse hésitant, qui sème le doute, c’est pourquoi j’ai beaucoup aimé lire ce texte. Je conseille ce texte à tous les lecteurs petits ou grands la nouvelle n’est pas difficile à comprendre.
328