Peut-on considérer « Le Horla » comme un vampire ? Certains éléments prouve que « le Horla » n’est pas un vampire. En effet, les caractéristiques les plus célèbres du vampire tel que buveur de sang, peau blanche, dégoût de l’ail ou des crucifix etc… ne sont pas présentes dans cette nouvelle. Les caractéristiques de cette créature sont qu’il aime le lait et l’eau : « outre de l’eau et du lait sans paraître toucher à aucun autre aliment », «On avait bu toute l’eau ! On avait bu tout le lait ! » ce qui est clairement contradictoire avec la légende de départ. Le fait qu’il soit invisible : « lui dont le corps Imperceptible » n’est pas non plus connu pour les vampires, ou encore le fait qu’il contrôle l’esprit de ses –proies- : « Je sens bien que je suis couché et que je dors […] et je sens aussi que quelqu’un s’approche de moi […] s’agenouille sur ma poitrine, me prend le cou entre ses mains et serre » contredisent la légende. Le narrateur nous dit aussi qu’il est impossible de l’attraper : « sentant bien pourtant qu’il était là, mais qu’il m’échapperait encore ». Les vampires ont les sens très développés et nous pourrions donc trouver une similarité avec le vampire mais sachant que « le Horla » est invisible la difficulté à l’attraper ne serait alors pas dû aux sens mais simplement à la facilité de dissimulation. A l’inverse, plusieurs critères restent quand même semblables à la légende. Pour le narrateur, « le Horla » serait immortel. Nous n’avons aucune preuve que l’incendie ne l’a pas tué mais le narrateur en est sûr : « « Non... non... sans aucun doute, sans aucun doute... il n’est pas mort », il nous dit aussi qu’il est impossible de l’attraper : « sentant bien pourtant qu’il était là, mais qu’il m’échapperait encore », il se pourrait donc qu’il soit effectivement immortel. Bien que contrairement à la légende il ne boit pas de sang, le narrateur nous raconte un article qu’il a lu disant que « le Horla » se nourrit de la vitalité de ses proies, ce qui