Le horla
Ce dernier, auteur du XIXe siècle, après de nombreuses souffrances, et crises de folie qui lui ont valu l’internement, est retrouvé pendu, tel le « poète maudit ». Le roman gothique, véritable source du fantastique est apparu au XVIIIe siècle, puis s’est transformé avec le roman frénétique et a évolué dans le temps. Nous avons donc décidé d’analyser un exemple qui démontre la place importante qu’a la folie dans la littérature, surtout dans le genre fantastique. Le Horla est une nouvelle de Guy de Maupassant écrite en 1887, c’est un récit fantastique sous forme de journal intime. Le texte commence le 8 mai et se termine le 1o septembre, l’année n’est pas précisée. En cinq mois, le personnage subit de multiples péripéties et ne termine pas son journal. Les derniers écrits, le 1o septembre, laisse supposer que celui-ci se sucide. Maupassant, ayant terminé sa vie dans une clinique et un état végétatif, l’on peut donc se demander si l’état mental de l’auteur est lié à la folie du personnage ou à l’écriture de cette nouvelle. Comment l’auteur, Maupassant, représente-il la folie dans Le Horla ? Nous parlerons tout d’abord du fantastique, un genre littéraire, puis du personnage principal. Pour finir, nous analyserons différents passages du journal intime pour comprendre comment l’auteur traite-il la folie.
Le Fantastique est un genre littéraire qui se développe au XIXe siècle. Selon Roger Caillois, un écrivain français qui écrit De La Féerie A La Science-fiction, « le fantastique