Le horla
Premièrement, un des éléments qui fait du Horla une nouvelle du genre fantastique, est les émotions ressenties par les personnages au cours de l’histoire. Évidemment, tous les genres de récit contiennent des émotions comme l’amour, la haine, la jalousie, etc. Les deux émotions les plus caractéristiques du genre fantastique sont la peur et l’angoisse. Commençons par la peur, lors du 14 août, le narrateur note dans son journal que quelqu’un possède son âme et la gouverne et ensuite il s’exclame : « Oh! Mon Dieu! Mon Dieu! Mon Dieu! Est-il un Dieu? S’il en est un, délivrez-moi, sauvez-moi! Secourez-moi! Pardon! Pitié! Grâce! Sauvez-moi! Oh! Quelle souffrance! Quelle torture! Quelle horreur! » L’auteur se sert de la répétition comme procéder stylistique dans le but d’exprimer très clairement la peur du narrateur à ce moment. Une peur qui est causée par un être surnaturel qui a fait apparition dans le monde réel ce qui est un autre élément important du genre fantastique, car ce genre se situe aux frontières du réel et du surnaturel. Ensuite, une autre émotion fortement répandue dans ce récit est l’angoisse. Le 2 juin, le narrateur a inscrit dans son journal : « Un frisson me saisit soudain, non pas un frisson de froid, mais un étrange frisson d’angoisse. » Encore une fois,