Le hussard sur le toit
Giono va au bout de ses personnages dans ce roman de cape et d'épée qui ne dit pas son nom. Chaque tentative de sauver son prochain le met en danger mais il vaincra. Les frictions qu'il administre aux cholériques sont des luttes aussi acharnées que désespérées. Quand viendra le tour de Pauline, c'est une joute amoureuse qui les opposera. Tancrède et Clorinde qui ne s'étaient pas reconnus lutteront jusqu'à la mort. Ici c'est l'amour qui n'est pas reconnu, ou pas avoué car il mettrait en péril le bien le plus sacré de ces deux aventuriers. La liberté. Il le savent et c'est dans un combat acharné contre le mal, symbole du combat amoureux qu'ils se livrent, qu'ils s'aimeront charnellement. Quand Angélo veut retirer les vêtements de Pauline pour la frictionner, celle-ci s'écriera "Non, plutôt mourir !" Mais elle cédera et Angélo lui redonnera vie dans la jouissance