Le héron, la fontaine
Plaire et instruire, une expression qui pourrait bien définir la fable, du latin « fabula ». La fable est un court récit fictif, souvent versifié, dans lequel se cache une morale.
Jean de la Fontaine, auteur classique, est bien connu des enfants pour ses fables où des aventures animalières mettent en valeur les comportements justes et moraux qu’ils doivent suivre. En effet, chez La Fontaine, le vocabulaire est courant, ce qui permet la simplicité des fables.
Dans la fable « Le Héron » du début du livre VII de son œuvre, La Fontaine met en scène un héron qui à force de dédain est résous à manger un simple limaçon.
LECTURE
I. Le portrait charge du héron
Il n’y a pas de paysage réellement développé, mais la Fontaine dresse un portrait de l’oiseau.
A) Un physique révélateur
- répétition trois fois de « long » (v.1-2), ce qui montre la grandeur du héron et ce qui annonce le caractère hautain de l’animal et une certaine ironie de l’auteur.
Il y a un renversement des valeurs, le bec est évoqué avant le cou.
B) La psychologie de l’oiseau
- « longs pieds » : Ses longues pattes soulignent le caractère hautain.
- « long bec » : montre le raffinement sur le goût.
- v.11 : description du mode de vie de l’oiseau. Il ne mange pas quand il a faim, mais à des heures précises.
- v.16 « dédaigneux » : sentiment anormal pour un oiseau, pour un animal qui veut seulement manger. Comparaison au Rat du bon Horace, v.17. Une fable qui a peut être inspiré La Fontaine.
- v.18 : répétition du « moi » : dédain encore. Le Héron supérieur aux tanches, égocentrisme. + Discours direct, La fontaine retranscrit ses paroles, car elles lui semblent importantes et sinsite sur la réaction du héron, qui refuse de manger car ce n’est pas assez bien pour lui.
II. Progression et dégradation du récit
A) Dégradation de la nature des poissons
- On passe de l’abondance à la rareté.
- La qualité du poisson, c'est-à-dire, du met se