Le héros cornélien, surhomme incommensurable des œuvres aristocratiques, est démoli par l’ argumentation janséniste qui se propage au XVIIème siècle, celle-ci ne conçoit le Salut que par la Grâce. Cela s’ est répandu sous la plume et dans les salons de jansénistes tels que Pascal, La Rochefoucauld ou bien Mme de Sablé. Leur rôle étant de démonter l’ image du héros et de le remettre à sa place face à la nature : il n’ est plus au dessus de tout mais soumis à des forces qui le dépassent.
L’ homme n’ est finalement qu’ un automate soumis à ses désirs, qui agit parfois seulement par habitude. De même, pour les deux auteurs il a un caractère changeant et volage et l’imagination ne le ferait pas tendre vers des penchants contraires s’ il n’ était pas par nature changeant. C’ est cette « inconstance » qui caractérise par-dessus tout l’ homme en conflit perpétuel avec sa propre nature : comportements antagonistes sont le lot de l’humanité ; et selon les auteurs précédents un vice peut induire un bien et inversement. Enfin , l’ homme reste guidé et soumis par ses affects, et cela lui empêche le recours à la réflexion réelle comme au propre vouloir. En somme, l’ homme égocentrique est détruit par Pascal et les jansénistes, qui marquent l’ incompatibilité entre liberté, raison, et nature affective de l’ homme.
La gloire, ou vie immortelle, du héros aristocratique aussi valeureux qu’ il soit n’ est, pour les jansénistes, néanmoins qu’ une quête intéressée de son amour-propre, c’est pour cela qu’ ils démontent la prouesse héroïque et la différencie de la volonté désintéressée au prix d’une querelle