Le iiie reich : 1939-45
Introduction: Interdépendance des politiques intérieure et extérieure
Distinction un peu artificielle. Mais toutes distinctions chronologiques sont également artificielles. Processus qui est en construction continue. La politique étrangère est également un processus qui se radicalise au fil des années. Tout n'est pas joué d'avance.
La politique extérieure est un élément primordial pour expliquer les succès d'Hitler à partir de son accession au pouvoir. Le concordat du 20 juillet 63 est l'épisode qui constitue son premier succès. Pour l'Eglise cela sert à obtenir des mesures législatives, favorables à l'ordre chrétien. Cela pourrait être par exemple d'intégrer un certain nombre de règle inspiré du droit chrétien.
En Allemagne, très forte minorité catholique (20 millions d'allemand) géographiquement répartit de manière qu'il y ait un bastion catholique qui encercle les protestants (Silésie polonaise, Bavière, Balte). Fort parti coalition Weimar : Zentrum. Interdit fidèle adhérer au NSDAP, mais on peut réussit à dériver la voie qui menait les fidèles au NSDAP. Evêques ont été prudents, pour éviter un nouveau Kulturkampf comme sous Bismark. Incompréhension du phénomène nazi, ils ont pensés que l'on pouvait édulcorer nazisme en entrant dans sa logique. Mais à présent nous savons qu'il s'est produit le contraire.
PI XI, accepte donc le concordat. Texte favorable à l'Eglise. Ce concordat marque la reconnaissance par l'Eglise pour Hitler. Cela lui donne sur la scène internationale une image de respectabilité importante. Victoire diplomatique et morale. Dans les relations entre le IIIe Reich et le Vatican il va falloir attendre 37, Mit brennender Sorge, encyclique qui condamne nazisme qu'en des termes religieux. Aucune condamnation du régime totalitaire, d'Hitler, des institutions nazies. Très religieux. Le nazisme est condamné d'un point de vue spirituel, le paganisme religieux. Condamnation pour des raisons spirituelles, pour