Le jardin à la française et le jardin japonais
À prime abord, je constate que la conception de ces deux jardins est à l’image de deux cultures particulièrement différentes.
Premièrement, nous avons le jardin à la française, dans lequel les éléments de la nature sont contrôlés par l’être humain. En effet, tout est symétrique et géométrique, permettant ainsi, d’un simple coup d’œil, de démontrer l’ingéniosité et la supériorité de l’homme sur la nature. Cette variante nous démontre bien que la culture française adopte une maîtrise et un contrôle absolu de l’être humain sur la nature. D’un autre côté, le jardin japonais offre une variante différente de cette dimension de relation avec la nature. En effet, l’homme est en harmonie avec la nature, il ne tente point de la dominer, mais n’est pas dominé par elle non plus. Il y règne un respect mutuel. Il leur est donc primordial de conserver l’aspect naturel de la nature, de cacher l’intervention de l’être humain.
Pour continuer, dans le texte d’Hubert Landier, nous retrouvons également une dimension théorique de la culture en ce qui à trait au savoir-être, aux croyances et aux valeurs. Le jardin à la française privilégie une approche plutôt disciplinée, logique et ordonnée. Par le fait même, chaque élément est conforme aux normes et rempli adéquatement son rôle. Le jardin japonais recherche davantage à mettre en valeur chaque élément dans son ensemble. Ainsi, en parallèle, on recherche surtout les particularités propres à chacun, pour ensuite en faire bénéficier le groupe à leur propre façon.
Dans le même ordre d’idées, l’analyse de M. Landier met en lumière une dimension mythique de la culture. Ainsi, autant dans les deux cas, les jardins sont chargés de signification. En effet, ils démontrent un authentique art de vivre qui s’est perfectionné au fil des siècles. Comme mentionné dans le module 1 de la théorie, le niveau mythique de la culture est « […] la partie pratiquement invisible de la