Le jeu de l'amour et du hasard
- Répliques courtes ça s’enchaîne vite
- Questions/réponses
- Le langage les trahit, on comprend leur décis° d’échanger les rôles…
- Répétition de « homme de condition, femme de condition » : appartenance à la noblesse
II- Analyser les sentiments des personnages
A) Le trouble de Silvia
Silvia refuse catégoriquement l’amour naissant pour Dorante, le prenant pour Bourguignon, elle ne peut pas se permettre d’aimer un valet de par ses appartenances à la noblesse. Elle s’oppose à cette idée : « laissons-là l’amour », « soyons bons amis ». Silvia ne se montre pas si ferme qu’elle voudrait l’être. Elle rigole aux propos tenu par Dorante « ah ! ah ! ah ! ». Cette anaphore nous prouve que cette discussion la trouble et qu’elle se questionne... Ses apartés nous livrent ses émotions et sentiments propres à elle. Ce qui séduit Silvia sont les traits positifs du discours de Dorante « Ma foi, je ne serais pas surpris quand ce serait aussi l’histoire de tous les maîtres »
B) Face à l’amour de Dorante.
On remarque que Dorante apparait comme un homme respectueux et courtois malgré l’utilisation du tutoiement. Il utilise beaucoup de marque de respect envers Silvia et est très modeste : « je n’ai jamais eu de grande liaison avec les soubrettes », « je suis très timide ». Il maitrise les codes de la galanterie : « toujours envie d’ôter mon chapeau… quand je te tutoie il me semble que je jure ! ». Et fait ainsi l’éloge de Silvia : « ton air de princesse », « une fille de condition », « bien distingué ». Il veut à tout prix que Silvia succombe à ses charmes de