Le jour ou ma fille est devenue folle
Alors que Michael se réveille étonnement seul dans son appartement de Bank Street, il découvre sur le sol de la salle de séjour les vestiges d'une des nombreuses nuits agitées de sa fille Sally : walkman cassé, gobelets de café vide, livres...
Il décide de se diriger vers le coffee shop où sa fille à l'habitude d'aller afin de la retrouver. Il la croise sur le chemin... Sally est bizarre : soucieuse, agacée, distante et excessivement agressive. Michael ne la reconnaît plus...
En remontant à son appartement le soir, il découvre un mot disant qu'il doit appeler son ex-femme Robin, la mère de Sally. Celle-ci lui apprend que la police a ramené leur fille à la maison dans la soirée..
Le lendemain matin au réveil, en discutant avec Cass, l'amie avec qui Sally a passé la soirée, elle leur explique que la veille, alors qu'elles se promenaient, Sally n'était pas dans son état normal : elle brutalisait tous les gens qu'elles croisaient et s'était soudainement mise à courir au milieu de la route, entre les voitures, manquant de se faire renverser à chaque instant. C'était donc pour cela que la police est intervenue.
Sally ne semble plus être lucide du tout, elle ne contrôle plus rien, ni ses paroles, ni ses gestes et encore moins ses pensées : elle est persuadée de pouvoir voir la vie cachée des choses, le génie des gens.
Son père s'interroge, il est désemparé et espère que ce n'est qu'un mauvais retour suite à la consommation d'une drogue.
Finalement, le fait semble inévitable. Après avoir appelé un psychothérapeute, Michael décide d'emmener sa fille à l'hôpital. Après un petit entretien, Sally est admise en service de psychiatrie. Sa chambre à la taille d'une boite à chaussures et ne possède qu'une fenêtre grillagée.
Michael compare la situation de sa fille à celle d'un accusé en détention provisoire.
Michael et sa femme souhaitent rester avec Sally mais on leur prie de s'en aller en leur promettant qu'ils la verraient