Le journal d'anne frank
Genre Journal autobiographique
Version originale
Titre original Het Achterhuis
Éditeur original Otto Frank
Langue originale Néerlandais
Pays d'origine Pays-Bas
Date de parution originale 1947
Version française
Éditeur Calmann-Lévy
Date de parution 1950
Otto Frank survécut au camp d'Auschwitz et fut libéré par l'Armée rouge le 27 janvier 1945. Il revint à Amsterdam et chercha à savoir ce qu'étaient devenues sa femme et ses filles. Il gardait espoir de les retrouver. Il fut informé que sa femme était morte et que ses filles avaient été transférées à Bergen-Belsen. Bien qu'il ait espéré qu'elles aient pu survivre, la Croix-Rouge en juin 1945 lui confirma les décès d'Anne et Margot. C'est seulement à ce moment que Miep Gies lui donna le journal d'Anne qu'elle avait réussi à sauver. Otto le lut et expliqua plus tard qu'il ne s'était pas rendu compte qu'Anne avait conservé une trace aussi précise et bien écrite du temps qu'ils avaient passé ensemble. Sachant qu'Anne désirait devenir écrivain, il commença à envisager de le publier. Quand on lui demanda plusieurs années plus tard quelle avait été sa première réaction, il dit simplement : Je ne savais pas que ma petite Anne était aussi profonde8.
Le journal d'Anne débute avec l'expression privée de ses pensées et elle y écrit plusieurs fois qu'elle n'autoriserait jamais personne à le lire. Il décrit sa vie de manière candide, ses familles et ses compagnons, leur situation, tout en commençant à reconnaître les ambitions de son auteure d'écrire et publier des œuvres de fiction. Au printemps 1944, suite à l'émission de Radio Londres au cours de laquelle elle entendit le ministre de l'Éducation du gouvernement néerlandais en exil dire que lorsque la guerre serait terminée, il rendrait publics les témoignages de l'oppression du peuple néerlandais sous l'occupation allemande, elle commença à corriger ses écrits, supprimant des sections, en réécrivant d'autres, dans le but de les publier. Son journal