Le jugement esthétique
On pourrait penser que l’expérience esthétique ne dépasse pas le niveau des sensations et en particulier de la sensation plaisir procuré par la beauté or forcé de constater que l’expérience du beau suscite une multiplicité de réactions et de discours de manière générale la beauté ne laisse pas indifférente .A partir du moment où elle est le siège de discours on doit estimer qu’elle est l’occasion d’acte de communication entre les hommes alors que la sensation en elle-même est une expérience monadique comme on a pu le voir précédemment .Le sentiment esthétique dénote un pouvoir d’ouverture ou d’élargissement qui a pour origine l’expérience esthétique .Qui dit acte de communication dit également qu’un certain partage ,une certaine mise en commun se fait à l’occasion de ce type d’expérience quand tout actes de communication il y’a une volonté d’universalité volonté d’universalité plus ou moins réussie .Par ailleurs ce type d’expérience peut être ramenée à un énoncé qui est également un jugement : ‘’ c’est beau ‘’ Dans cet énoncé le locuteur semble se retire ou s’effacé ou profit d’un domaine d’objectivité qui serait celui de la beauté ;En effet cet énoncé est impersonnel et laisse entendre que le locuteur se dépasse vers un type d’objet ayant des propriétés spécifiques .toutes la difficulté est alors de dégager la spécificité du jugement esthétique par rapport à d’autre jugement possible
On peut envisager différentes sortes de jugements, le jugement logique (tel proposition est-elle cohérente ou non contradictoire ?) Le jugement d’objectivité pour les énoncés les plus simples vérifier l’adéquation entre ce qui est dit et ce qui est décrit ( réalité extralinguistique )Pour les énoncés les plus complexes et en particulier les énoncés scientifiques ,il s’agit de voir si les catégories de l’entendement humain ( la causalité) peuvent s’appliquer à la réalité extérieure et selon quelle modalité y’a-t-il adéquation entre-t-elle relation causale