Le jugement par sois-même
Tout d'abord, le jugement par soi-même apparaît comme un bonne idée, permettant une évaluation commode d'un acte commis ou à commettre. De plus, nous semblons être le mieux placé pour nous juger. En effet, qui d'autre possède une connaissance aussi absolue de notre passé, de nos envies et de nos goûts ? Qui d'autre que moi peut décider qu'il est temps de manger, puisque je suis le seul à ressentir ma faim ? À l'inverse, pourquoi quelqu'un d'autre serait mieux placé que moi pour juger mes actes alors que je suis le seul à connaître non seulement mon passé entier, mais aussi mon « moi intérieur », cette personnalité parfois cachée. Une fois effectuée, l'auto-évaluation permet la « correction » de l'individu.Toutefois, se pose le problème de l'objectivité. L'objectivité est la capacité d'un individu à évaluer une chose sans jugement de valeur. Cet état peut être atteint relativement facilement par quelqu'un étant extérieur au problème. En effet, n'ayant pas de lien direct avec l'acte en question, une personne extérieure serait moins enclin à se laisser influencer par d'autres éléments.
Ainsi, nous parlions auparavant du fait que seul « moi-même » connaît mon passé. Or l'expérience peut troubler un jugement. Par exemple, un acte précis défini comme « mal » peut engendrer des répercussions «