Le juste et l’injuste ne sont ils que des conventions ?
Les normes du juste et de l’injuste sont variables d’une culture à une autre, ou bien d’une époque à une autre. Le juste et l’injuste varient. Il est bon de savoir faire la distinction entre le juste, qui est définit comme conforme au droit et à l'égalité des personnes, et l'injuste, définit comme ce qui est contraire à la loi, inégalitaire. Pourtant la loi détermine seulement ce qui est licite (ce qui est permis par la loi) et ce qui est illicite (ce qui n'est pas permis par la loi), et ne se préoccupe pas toujours de la notion de justesse. Pour terminer il est bon de savoir qu’une convention est un accord humain né du sentiment d'un intérêt commun, lié par un contrat, un pacte ou un traité. Nous noterons qu'il y a une corrélation entre une convention politique, définit par l’assemblée nationale, comme par exemple modifier ou établir une constitution, ou une convention morale,définit par un ensemble des règles de conduite et des valeurs qui définissent la norme d’une société. Une institution est donc toujours relative à une société et à une époque, elle en est le reflet et ne peut prétendre à une valeur universelle. Le sujet pose le problème de la distinction entre le droit et la morale. Nous nous demanderons alors si, le juste et l'injuste sont-ils que conventionnelle? Nous verrons dans un premier temps que la justice est une affaire de convention, puis dans une seconde partie nous verrons que la justice n'est pas que conventionnelle.
Dans cette première partie de notre réflexion, nous allons voir que la justice est une affaire de convention. Notre société recherche le bien commun, conçu comme intérêt général, ce qui ne peut être définit que par une volonté générale de notre société. Une loi juste ne pourra donc jamais être la volonté générale à l'unanimité. Cela dit, la conception et la définition de l’intérêt général par la volonté générale ne peut aller que par définition dans le sens de la