LE LABYRINTHE 17 02 2014
Vénérable maître, vous tous mes très chers frères, en vos grades et qualités
Le mot labyrinthe vient du grec Laburinthos qui désigne le palais crétois de Minos où était enfermé le minotaure et d'où Thésée ne put sortir qu'à l'aide du fil d'Ariane.
C'est donc en suivant ce fil d'Ariane figuré, que je vous invite à parcourir les dédales de cette planche sur le labyrinthe qui va nous mener à ses origines architecturales, philosophiques et religieuses ainsi qu'à sa dimension psychologique.
Nous verrons ainsi que le labyrinthe peut incarner les mystères et qu'il revêt pour nous franc-maçon, une expérience initiatique prépondérante. Nous verrons comment il peut être pluridirectionnel ou bien monodirectionnel et que cela traduit aussi notre quête personnelle.
Nous en matérialiserons l'origine et aussi la complexité à l'instar de nos modes de pensée et de raisonnements qui ne sont quelques fois, pas toujours évidents à suivre mais qui au final débouchent si il en était, vers une issue cohérente et éclairée.
L'organisation physiologique de notre corps humain en est une illustration parfaite. En effet, comparable à un ensemble de dédales toutes interconnectées, nos flux énergétiques nous traversent de par et d'autres et se relient entre eux pour nous apporter réconfort physique et moral.
C'est aussi cela, le fonctionnement d’une loge.
Mais abordons tout d'abord les origines architecturales du labyrinthe
À l'origine des choses donc, il y a la vie, elle naît dans l'obscurité, celle des ténèbres. Elle est tapie dans les recoins obscurs du labyrinthe, comme ceux de la grotte au fond de laquelle, les premiers habitants de la Terre se confinèrent pour se protéger du froid et des bêtes sauvages. On imagine alors ces premiers habitants, lever des parois végétales, créant ainsi des couloirs puis un premier dédale pour finalement se rapprocher, progressivement, de la lumière du jour et de la nuit, en quête de quiétude. La grotte