« Le Lac » de LaMartine. L’un des poèmes les plus célèbres des Méditations Poétiques de LaMartine est une élégie, « Le Lac », qui fut directement inspiré par la rencontre avec Julie Charles ou Elvire sur les bords du lac du Bourget. Ce lac a été le témoin de ses amours, et lorsqu’il y revient tout seul, il subit douloureusement la fuite du temps. Il se rend compte que seule la nature peut conserver la trace des amours vécues. Sur la structure du poème, on peut le diviser en deux parties, les neuf premières strophes appartiennent à la première partie, et de la 9 jusqu'à la fin la deuxième partie. Le thème de la première partie, est le souvenir du poète, son souvenir de tous les moments vécus sur les bords du lac avec la femme aimée. Et dans la deuxième partie, nous parle de comment passe le temps, ce temps que lui voudrait l’arrêter, et que la seule qui perdure est la nature. Dans les deux premiers paragraphes le poète nous raconte son retour au lac, son retour aux souvenirs. Il s’adresse au lac avec un vocatif « Ô lac », c’est comme une invocation. Dans ce paragraphe, aussi il faut souligner les métaphores qu’apparaissent ; dans le vers 3 : « Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Jeter l’ancre un seul jour ? » est la métaphore du navigateur, l’homme apparaît comme un marin qui navigue sur l’océan et voudrait jeter l’ancre pour arrêter le temps. Mais aussi, dans ce même vers, on voit une autre métaphore, « l’océan des âges » est une métaphore du temps assimilé à l’eau, au temps qui coule. Les paragraphes numéro 3 et 4 nous parle de l’expérience vécue. On voit un interlocuteur muet, le lac. Il exprime ce qu’il sent, mais pas directement. Quand il était amoureux il se laissait porter, mais maintenant, qu’il est seul, il reste dans le même lieu, sans bouger ;
« Tu mugissais ainsi sous ces rocher profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés »
Du quatrième