I. L’identité de la région Languedoc-roussillon

Pour présenter la région : Le Languedoc-Roussillon est une région qualifié de « en quête d’affirmation », elle est peuplée de 2,6 millions d’habitants. C’est la région française avec le solde migratoire le plus positif. Son identité méditerranéenne et son profil socio-économique sont affirmés tout d’abord part l’importance de l’agriculture, la forte orientation vers le tourisme, une très faible industrialisation et d’autres part par le secteur privé, mais qui a aussi des indicateurs sociaux très négatifs.
Pour autant cette construction récente qui juxtapose des situations géographiques locales différenciées, et où se côtoient deux fortes identités culturelles, forme-t-elle vraiment une « région » ? Depuis 1982, l’appellation « région Languedoc-Roussillon » a fait naître de nombreux débats et polémiques.
Le Languedoc-Roussillon est une région de paradoxes, elle semble d’emblée souffrir d’un décalage entre d’évidentes réussites (très forte attractivité, 2ème rang national pour la création d’emplois) et certaines réalités socio-économiques qui témoignent de réelles difficultés : plus faible PIB/habitant des régions françaises, fort taux de chômage et un ménage sur cinq vivant en dessous de seuil de pauvreté.
Loin du discours marketing évoquant le potentiel d’une « Floride française », le profil économique du Languedoc Roussillon reste encore marqué par une forte orientation vers le secteur agricole (1ère surface viticole française), le tourisme de masse et un secteur tertiaire alimenté en grande partie par les emplois publics. Les fortes aménités naturelles (longueur des plages, variété des milieux et ensoleillement record) permettent toutefois de faire de cette région un pôle très attractif aux échelles nationale et européenne (comme en témoigne le succès des liaisons à bas coût vers le Royaume-Uni ou la Belgique), ce qui permet de stimuler la création d’emplois et de résidences secondaires. La région est