Le liberalisme (intro)
Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui se base sur plusieurs principes fondamentaux : * La liberté : Toute personne doit disposer d’une liberté individuelle absolue lui permettant de satisfaire sans entrave son intérêt personnel. En outre, cette liberté implique une responsabilisation de l’individu lequel est le seul responsable de ses actes et doit le cas échéant en assumer les conséquences ; * La limitation du pouvoir souverain : l’intervention de l’Etat doit être limitée à ses fonctions régaliennes et doit uniquement avoir pour but de garantir la liberté des individus et leur sécurité.
Ainsi, cette doctrine politique a été adaptée à l’économie et a donné naissance au libéralisme économique. Ce mouvement de pensée économique tend à appliquer ces fondamentaux et prône la dérégulation de l’économie. Au sein du libéralisme économique, deux grands courants semblent se distinguer : Le libéralisme classique et le libéralisme néoclassique. Le libéralisme classique, représenté notamment par Adam Smith (1723-1790), dessine les prémices de ce système en avançant le fait que les acteurs économiques doivent être libres d’agir sans que l’Etat n’intervienne pour réguler l’activité économique. Dans ce sens, Adam Smith énonce la « théorie de la main invisible » qui dit que chaque acteur économique en poursuivant son intérêt personnel satisfait indirectement l’intérêt de la collectivité. Le libéralisme n’aurait donc pas pour effet que de satisfaire l’intérêt personnel mais satisferait également l’intérêt collectif. De plus, en entravant pas les échanges, l’Etat favorise les relations commerciales entre les pays ce qui engendre un enrichissement de tous les pays qui auront alors tendance à se spécialiser dans un domaine et à accroitre leur productivité (Théorie des avantages comparatifs de David Ricardo). Ces intérêts prêtés au libéralisme économique sont en sus appuyés par des considérations philosophiques propres à l’époque