Le lion, le loup et le renard.
Introduction
Les fables sont écrites par La Fontaine en 1678. Il publiera deux recueils de fable qui seront divisés en livres. C’est une dédicace au Dauphin. Dans son œuvre, La Fontaine fait une critique sociale et universelle de l’homme à travers les animaux. Cela lui permet d’éviter la censure. Ici il s’agit de La cour du lion, extrait du livre VII du deuxième recueil. Il peint la cour et ses courtisans et donne des conseils sur le comportement à avoir aux prés de Louis 14.
LF s’est probablement inspiré d’une fable de Phèdre, Le Lion régnant.
Problématique : quelle est la portée satirique de cette fable ? Comment LF fait-il « passer » cette satire ?
signification de l'expression "Qui ne fut ail au prix" :
Le Singe présente ce qui est désagréable comme très agréable.
Construction poétique (inversion des termes) qu'il faut comprendre comme une inversion des valeurs, un rabaissement de l'ambre et de la fleur au prix de l'ail.
Annonce des axes
Nous étudierons dans un premier temps la structure du texte, puis la peinture de la société faite par LF à travers la représentation animale et pour finir la critique de la cour.
Etude du texte
I. Un récit court et plaisant
1) Structure de la fable • 36 vers dont 32 de récit : Vers 1 à 13 : La cour du roi Vers 14 à 33 : intervention des animaux (l’ours, le singe et le renard qui sont tous opposés au lion) Vers 34 à 37 : Morale explicite • Enchaînement rapide des événements • Structure simple
2) Procédés d’animations (un rythme qui tient le lecteur en éveil)
• vers de différents mètres : présentation avec 2 alexandrins, rythme ample, majesté royale ; ensuite octosyllabes (plus rapide, plus familier, intérêt du lecteur) ; alternance de longueurs de vers : CF commentaire du narrateur, vers 26-27, commentaire ironique, mis en évidence par les octosyllabes au milieu de 2 séries