Le logement en belgique
Sur la base de l’inventaire du parc immobilier belge, l’auteur constate que nous disposons de bien assez de logements pour tout le monde. Pourtant, il est clair que ce n’est pas le cas. Ce texte date des années 90’. Nous pouvons aujourd’hui remarquer que la situation ne s’est pas améliorée et qu’elle a même empiré.
Pourtant, à l’époque déjà, l’auteur avait cité des pistes de solution mises en place dans certaines communes pour résoudre le problème du logement en Belgique: la restauration de certaines habitations insalubres, la possibilité donnée aux CPAS de réquisitionner des logements abandonnés depuis six mois au moins afin d’y loger des sans-abri ou encore la création de cités de logements sociaux qui permettent aux habitants de ce type de logement de payer en fonction de leur revenu.
Alors, pourquoi malgré toutes ces pistes de solutions, cela a-t-il empiré? Tout d’abord, cette loi sur la réquisition des logements abandonnés n’est pas vraiment efficace. Beaucoup de propriétaires la contourneraient en créant des baux fictifs. Pour contrecarrer ceux-ci, il faudrait qu’il y ait plus de contrôles… Le droit à la cohabitation sans diminuer les allocations pourrait également constituer une piste intéressante, malheureusement la loi ne le permet pas… Ensuite, je crois que l’un des gros facteurs à prendre en compte est la crise financière de ces dernières années. Les solutions proposées coûtent cher et les communes doivent puiser dans le budget afin de pouvoir restaurer ou construire. Mais dans beaucoup de cas, ces dernières préfèrent la construction de nouveaux logements pour la classe moyenne à la création de logements sociaux. Soit pour des raisons économiques afin de profiter des taxes, soit pour éviter que les personnes défavorisées ne viennent nuire à la réputation de la ville. Il n’y a donc pas beaucoup de possibilité de logements sociaux à la base. A cela, vient s’ajouter une immigration importante, lors de ces dernières années. En effet,