le loup et le chien

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Que les êtres humains éprouvent un plaisir à produire des objets et exercer des activités sans souci de leur utilité, cela paraît incontestable. Cette production initialement ludique, repérable dans l’histoire de tous les peuples, est ce que l’on qualifie d’activité artistique... Que les femmes et les hommes aiment à se coiffer, se maquiller, se peindre, se tatouer, se vêtir, se parer montre suffisamment leur attrait spontané pour la beauté, attrait qu’ils manifestent d’abord dans le rapport esthétique qu’ils entretiennent à leur propre corps. Il ne semblerait donc pas absurde de dire que l’intérêt humain pour le beau trouve sa source dans le phénomène du plaisir. Mais le sentiment du beau est-il tout entier, et strictement, identifiable comme l’expérience d’un attrait, et le beau est-il exactement définissable comme quelque chose d’aimable ? Autrement dit, le beau est-il ce qui plaît ?

Dire que le beau est “ce qui plaît”, c’est, pour le définir, l’assimiler à tout autre objet susceptible d’occasionner en nous un plaisir comme par exemple la consommation d’une tasse de café. Or le bon sens suffit à trouver inadéquat le parallèle entre le plaisir esthétique et un plaisir gastronomique. En effet n’est-il pas abusif de qualifier de “beau” le sentiment éprouvé à la dégustation d’une tasse de café ? La difficulté que nous devons exploiter tient dans l’ambiguïté du sentiment du beau : si l’expérience du beau correspond à un plaisir indéniable, ce sentiment est-il réductible à la catégorie générale du “plaisir” qui désigne toutes les sensations empiriquement éprouvées ? Comment, autrement, comprendre que l’on qualifie de belle la représentation picturale d’une scène de violence comme par exemple Les fusillés de Goya ? Et pourquoi est-il possible d’éprouver un plaisir à la contemplation d’une telle oeuvre ?

Nous constaterons que, si tout ce qui plaît ne procède pas toujours du beau, le beau est

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