Le Louxor
Le Louxor devient complexe. 170 boulevard Magenta, au pied de la station de Métro Barbès, Jeudi 18 avril 2012. Au loin, une foule s’empresse devant l’entrée du Louxor. Devant, Bertrand Delanoë, maire de Paris, et son adjointe, Anne Hidalgo, accompagnés de plusieurs élus des IXe, Xe et XVIIIe arrondissements. Ce jeudi, c’est l’inauguration de la mythique salle de cinéma Le Louxor. Deux ans et demi de travaux ont permis de restituer les décors égypto-art déco d'origine, sous la houlette de l’architecte Philippe Pumain, à la réalisation notamment de la salle de concert du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Et le constat est là : pari tenu, mission accomplie, le Louxor est beau, coloré, neuf et étonne par sa superbe.
Le Louxor se décline dorénavant sur trois niveaux en hauteur et deux salles en sous sol. La grande salle, qui correspond à celle d’origine, a été baptisée du nom de Youssef Chahine, en hommage au grand réalisateur égyptien, dont la nièce était présente pour cette inauguration. D’une capacité de 334 fauteuils, elle respecte en tout point la conception de l’architecte d’origine du Louxor en 1920, Henri Zipcy, recouverte d’autres décors dans les années 30, puis 50 et 80. La salle s’avère une magnifique évocation néo-égyptienne, plaisir des yeux, également équipée des derniers outils techniques tant sonores que de projection.
Une deuxième salle, dite « moyenne » peut accueillir 136 spectateurs dans une ambiance plus feutrée. Elle est équipée d’une scène pour permettre la représentation de spectacles autres que cinématographiques, vocation pour