Le Low cost set-il viable sur le long-terme ?
Introduction
Le « low cost » est un business model novateur, qui permet la baisse durable des prix grâce à un processus de compression des coûts de fabrication. Il repose sur le principe de la simplicité de l’offre visant à rejeter le superflu pour obtenir un produit ou un service a prix minimisé pour une satisfaction maximale du consommateur. En se reconcentrant sur le produit ou le service intrinsèque, l’entreprise évite le gaspillage de ressources et économise sur tous les postes de dépense traditionnels.
Le concept du « low cost » est né en Allemagne après la seconde guerre mondiale. Des épiciers ont ouvert des magasins offrant des produits basiques et de première nécessité, sans effort sur leur présentation. Ce procédé leur a permis de vendre à plus bas prix que leurs concurrents, et est toujours déployé par des enseignes comme Aldi ou Lidl. Il faut attendre 1949 en France pour que Leclerc soit le premier à utiliser ce concept, et plus tard, Tati révolutionne le marché de la consommation à Paris.
Le secteur du « low cost »est en plein essor et en constante évolution. Aujourd’hui, il s’étend à presque tous les secteurs : l’aérien avec EasyJet, l’alimentaire avec les enseignes de hard discount, le bricolage avec Ikea, l’habillement avec Zara, les services à la personne – coiffure, hôtellerie, séjours vacances, soin corporels, … -, la téléphonie mobile avec Free, l’industrie avec Renault ainsi que l’immobilier avec ELIKA (filiale de Bouygues Immobilier).
Le modèle « low cost » a pu voir le jour et connaître un tel succès grâce à des évolutions parallèles. En premier lieu, les évolutions technologiques et plus particulièrement celle d’Internet. Ce nouveau canal de distribution de l’information, moins onéreux que les média traditionnels permet aujourd’hui une nette diminution des coûts fixes et variables (logistiques, de représentation, mobiliers, marketing …). Toujours en lien avec Internet, l’essor des comparateurs de prix a