Le mal dans profession de foi du vicaire savoyard de rousseau
Rousseau
LE MAL
Le mal est un bien :
-l’expérience du mal narrée au début de la profession a poussé le vicaire à remettre en doute les connaissances acquises, d’où le voyage spirituel qu’il va entreprendre à la quête da la vérité. Sa vérité à lui suivant sa propre méthode :
1- limiter le champ de la méditation « borner mes recherches à ce qui m’intéressait immédiatement, à me reposer dans une profonde ignorance sur tout le reste »p55.
La connaissance de l’homme étant finie et vaine : «des mystères impénétrables nous environnent de toutes parts ;
Ils sont au-dessus de la région sensible ; pour les percer nous croyons avoir de l’intelligence, et nous n’avons que de l’imagination » p 54.
2-ne considérer que les sentiments :
« Je pris donc un autre guide et je me dis : consultons la lumière intérieure. » p 55
3- les sentiments sont le seul moyen pour connaître :
« tout ce que je sens être bien est bien, tout ce que je sens être mal est mal » p83
- le mal comme moteur de recherche a permis la découverte du la réalité humaine : l’homme est victime de ses passions : « je méditais donc sur le triste sort des mortels flottant sur cette mer des opinions humaines, sans gouvernail, sans boussole, et livrés à leurs passions orageuses » p 53.
- le mal a permis la connaissance de la vérité : le vrai/ faux, le juste/ injuste, le bien/ mal…
- le mal subi est une épreuve qui fait mériter la récompense après la mort, et celui commis prépare le châtiment : « Or je ne saurais me rappeler, après ma mort, ce que j’ai été durant ma vie, que je me rappelle aussi ce que j’ai senti, par conséquent ce que j’ai fait ; et je ne doute point que ce souvenir ne fasse un jour la félicité des bons et le tourment des méchants. » p79.
Les origines du mal : l’homme :
« Je vois le mal