Le mal des transports
Mal de mer, mal de l’air, syndrome d’adaptation spatiale, cinépathie… Le mal des transports est connu sous différents noms. Ce trouble traduit une confusion de l’organisme face à des informations contradictoires transmises par le cerveau, l’oeil et les muscles.
En voiture, en train, en avion ou encore en bateau, le mal des transports est très fréquent en particulier chez les enfants de 3 à 12 ans. Mais pourquoi l’organisme est-il à ce point déboussolé ?
Le trio de l’équilibre
Pour se situer dans l’espace et réagir face aux mouvements de l’environnement, l’organisme dispose de plusieurs sources d’informations : * La perception visuelle est la plus évidente, elle situe notamment notre corps par rapport au plan de l’horizon ; * La perception du déplacement de l’organisme se fait grâce à l’oreille interne, un organe double situé de part et d’autre de la boîte crânienne. Chacune est munie de capteurs neurosensoriels constitués par des cellules ciliées contenues dans trois canaux semi-circulaires dirigés dans les trois directions de l'espace. Une série de petites billes (otolithes) situées sur les cellules ciliées roulent selon les déplacements de la tête. En roulant, elles informent les cils des déplacements. Les cils transmettent ces informations au cerveau qui donne aux muscles des ordres pour réagir correctement et se maintenir en équilibre ; * La perception de notre corps dans l’espace apportée par de nombreux récepteurs situés dans les muscles. On parle de sensibilité "proprioceptive".
Il existe également des connexions entre ces centres de l'équilibre et les noyaux du nerf vague (pneumogastrique), ce qui explique l'existence de nausées et de vomissements lors du mal des transports ou lors des vertiges.
C’est le cerveau qui organise tout !
Toutes ces informations sont transmises au cerveau où elles sont analysées, comparées, évaluées et répertoriées afin de donner la position du