Le mal du fin de siécle
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle une abondance de chefs-d’œuvre était née... Ce développement de la littérature et des arts s’explique par un certain nombre de facteurs.
Le développement des sciences et de leurs applications technologiques
Cet épanouissement modifie considérablement la façon de vivre et la mentalité des personnes, ses retentissements sur la littérature sont déterminants. A aucune époque, il n’existe d’auteur tout à fait extérieur à la science de leur temps, mais les liens entre savants et écrivains deviennent plus étroits – une sorte d’osmose intellectuelle s’établit entre eux. Le développement des sciences touche dans un premier temps essentiellement les sciences de la nature, puis atteints les sciences médicales, la physiologie, l’exploration des rêves, des hallucinations, des névroses, de la folie. A quoi il faut ajouter les grandes découvertes en physique, en astronomie et en géologie. On commence à étudier la préhistoire au milieu du siècle. En même temps on poursuit l’exploration du globe : exploration de l’Afrique orientale, de l’Australie, de la partie orientale du Sahara... Une nouvelle vague d’orientalisme nait. Bref, les limites de l’homme et de l’univers régressent de manière spectaculaire.
Ce développement exceptionnel des sciences entraine deux conséquences essentielles. Premièrement l’exploration de l’homme et de l’univers aboutit à des remises en question, à des interrogations qui conduisent à une critique des grands textes sacrés qui aboutit à de violentes polémique. Avec les savants et historiens, les romanciers et les poètes partent en quête des origines de l’homme et de l’univers. La science offre donc à la littérature des sujets et des idées, mais aussi une vision du monde et une méthode. Elle nourrit désormais l’imaginaire et les fantasmes. De nombreux romans démontrent une rébellion contre les manifestations de la révolution industrielle. Deuxièmement, les applications technologiques des