Le mal est la perversité d’une volonté qui se détourne du bien.
L’Homme n’est pas par nature essentiellement mauvais selon Platon, et le mal dont il est l’auteur n’émanerait que d’une simple ignorance de ce qu’est le bien. Cette pensée optimiste se retrouve chez Rousseau dans La profession de foi du Vicaire savoyard, le vicaire affirme que « nous n’apprenons point à vouloir notre bien et à fuir notre mal ». La citation de Rousseau appuie alors la thèse platonicienne. Ainsi, l’Homme pense donc faire le bien, tout en ignorant le caractère malveillant dont il pourrait faire l’objet, comme l’illustre la mauvaise influence de la représentation sociale sur le comportement des personnages principaux dans Les Âmes fortes. Qu’est-ce qui explique alors l’existence du mal chez l’Homme ? Dieu ne peut pas en être l’origine puisqu’il est la perfection par définition, quant à mettre en cause la nature,