Le mal et la pensée chez hannah arendt
PREMIER La pensée décrite par Hannah Arendt est une pensée préventive du mal, qui s’appuie à la fois sur la morale et la sensibilité.
Mais qu’est ce que penser ? Et penser le mal ? C’est la réflexion de concepts clairs, définis, délimités par le raisonnement, conçus par le rationnel. La difficulté de penser le mal provient du fait que ce travail, cette pensée active basée ce sur qui est, se confronte ici à ce qui n’est pas, le mal étant déficience, absence de bien. A ce constat on peut ajouter le caractère polymorphe de la souffrance, qui ajoute à la confusion de la raison. Pourtant comme le confirme Leibniz, aucun raisonnement ne peut exclure le mal : le faisant il diviserait l’unité du monde qui est aussi unité de la pensée, il