Le mal et la peste de camu.
Rieux est le personnage principal du roman de Camus. Il essaie, guidé par la raison malgré ses sentiments personnels, de lutter contre la peste.
Dans cette œuvre, la réflexion sur le mal est l’une des visées de Camus.
En effet, le mal est présent sous différentes formes dans ce roman. Nous allons vous présenté celle-ci.
Exposé:
Il est possible de distinguer: 1. Le mal physique 2. Le mal moral
Ces deux sortes de mal sont plus ou moins présentes dans ce roman.
* Tout d’abord, le mal physique est très présent dans ce roman. Principalement à travers la maladie (et donc la mort) qui décime la population d’Oran. Dès les 30 premières pages, la notion de douleur est très bien décrite avec les ganglions durs et gonflés. Jusqu'à la fin du roman et la mort de Tarrou, ce mal physique reste très présent. Par exemple, le passage (à la page 291 du livre) où Camus décrit la mort de l’ami du docteur. Il décrit la douleur très précisément. « …à cracher du sang » ou bien « les ganglions avaient cessé d’enfler. Ils étaient toujours là, durs comme des écrous, vissés dans les creux des articulations… » Ensuite, Camus utilise le champ lexical de la tempête qui est associé au mal, à la colère. Par exemple « l’orage », « éclairs », « tempête ». Plus loin il fait même des allusions au mal encore plus nette avec « brulée par un mal surhumain ». Cependant on peut dire que la maladie est une figure de l’absurde car elle frappe sans raisons apparentes. * Deuxièmement il y a « le mal moral » énormément présent dans le roman. D’ailleurs, Camus le montre bien, le mal, dans la maladie, est moins la maladie elle-même que ce qui s’y ajoute, c'est-à-dire principalement la séparation. Cette séparation qui est traité dans la partie 2. Le passage des pages 78 et 79 l’illustre d’ailleurs très bien: « Cette séparation brutale, sans bavures, sans avenir prévisible, nous laissait décontenancés, incapables de réagir contre le souvenir de cette lointaine