Chapitre 1 : Le défi

Le mal et de ses notions est qu'il lance un défi sans appel, pareil à la pensée, un défi formulé sous forme de questions : comment penser le mal? Comment rendre raison de l'existence du mal? C'est un problème et un défi car rendre raison c'est toujours dans une certaine mesure justifier. Exemple : pouvoir, autorité : quelque chose de philosophique c'est à dire distinguer des formes de pouvoirs légitimes.
Dans le contrat social, Rousseau affronte la question du pouvoir d'état lorsqu'il est légitime ou non. Le mal pose problème car il n'est pas possible de définir un mal légitime, car par définition le mal n'est pas légitime. Il y a une forme de contrainte qui n'est pas le mal.
Comment rendre raison du mal sans le rendre légitime, en le laissant dans son caractère? A cela se rajoute une deuxième difficulté. Si le mal est illégitime, etc, il est normal, il enter dans la marche du monde. En effet, c'est aussi la souffrance, la maladie, les guerres, la tyrannie. On a donc une confrontation avec le malheur. Le mal est normal au sans statistique, c'est un loi de la nature, il entre dans l'ordre des choses. Cependant, nous le vivons, expérimentons comme un désordre intérieur. Tout mal est vécu comme un désordre alors qu'il entre dans l'ordre du monde.
Expliquer que le mal est normal, n'est ce pas courir le risque de la banaliser? Dans les deux cas, le risque est de rendre le mal acceptable. La pire ruse du mal est de se faire passer pour justifiable. On peut s'accommoder de tout, même du pire. Exemple : chercher à rester en vie : lutter pour la vie jusque dans l'abomination. La pire des ruses du mal est de nous faire réduire ce pourquoi l'existence du mal est un scandale. Il faut toujours maintenir ce qu'est un ordre scandaleux. On peut trouver des raisons légitime mais celles-ci sont scandaleuses. => Le mal est scandaleux.
Point de départ difficile car ce scandale est une émotion, un sentiment. Comment le justifier du point de vue