Le mal
Analyse de l'énoncé
Citation de Platon imbriquée dans un développement digressif de Nietzsche :réutilisation et critique du "socratisme" de Platon, la faute ne serait qu'à mettre au compte de l'ignorance. Le bien étant l'utile et l'agréable pour Socrate et Platon, faire le mal ne peut donc qu'être le résultat d'une incapacité à le distinguer, d'une ignorance. Ainsi, la conclusion logique s'impose : faire voir l'erreur, éduquer donc, permet d'éradiquer le mal. Les phrases sont fortement structurées par les connexions logiques et montrent une relation exclusive de cause-conséquence entre mal-ignorance, connaissance - bien. Les termes "volontairement", "involontairement", révèlent une volonté profonde de l'homme de tendre vers le bien, l'utile, l'absence de souffrance.
- "nécessairement" insiste sur le lien logique et absolument essentiel qui unit la disparition de l'erreur et le bien. Une formulation généralisante ("nul", présent de vérité générale, ton dogmatique, catégorisation générique "le méchant" + ou - maxime) qui se veut donc universelle. Le "méchant" est donc en partie dédouané puisqu'il ne commet le mal qu'inconsciemment ou aveuglément, ce qui lie alors le mal à l'incapacité et à l'ignorance, non à la volonté de nuire, au sadisme ou à son utilisation lucide et consciente pour atteindre un but.
2. Problématique : Le mal n'est-il que le résultat d'une méconnaissance, voire d'une ignorance? Qu'en est-il de la