Le management interculturel et la rupture avec le système socialiste
Ana Tudoran
Université Technique de Constructions de Bucarest

L’adhésion à l’Union Européenne des anciens pays socialistes représente pour ces acteurs économiques repliés sur eux-mêmes pendant plus de 50 ans, une occasion de s’ouvrir aux partenaires étrangers, d’être une partie active de la dynamique de la zone de libre échange. La coopération des entreprises de l’Est et de l’Ouest de l’Europe révèle des différences culturelles et incite les partenaires à trouver une réponse aux problèmes de communication qui apparaissent dès les premiers contacts.

Mots-clés: management interculturel, socialisme, relations internationales, culture, communication, différences culturelles

1. Contexte économique L’histoire, des points de repères communs et des valeurs qui ont permis aux européens de se reconnaître ont soutenu la création et l’existence d’un espace économique communautaire qui a conduit, ces dernières années, à une intensification des contacts et de la communication dans cet espace géographique. Dans le domaine économique, l’Union Européenne encourage les entreprises de différents pays à collaborer, à former des équipes internationales par des programmes qui proposent des avantages financiers pour le travail commun en vue de la réalisation des objectifs scientifiques et techniques définis. La coopération est devenue aussi importante pour l’Union Européenne que les résultats techniques. L’implantation des entreprises ouest-européennes à l’Est a été un pas dans leur stratégie pour la conquête du marché mondial, et l’association avec des entreprises des pays socialistes a représenté pour ces dernières la réponse au besoin de transformer leurs structures, afin de faire face à la concurrence internationale. Pour la direction des filiales nouvellement créées, il s’agissait d’accroître les performances, afin de répondre aux normes internationales de qualité des