Le manque d'unité facteur d'instabilité au proche orient
Une mosaïque culturelle et religieuse conflictuelle
Le Proche-Orient est une mosaïque culturelle et religieuse souvent source de conflits. Différents facteurs favorisent les divisions : le remodelage territorial effectué après la première guerre mondiale, la cohabitation difficile des populations juive et chrétienne avec la majorité musulmane en pleine explosion démographique, les clivages internes au monde islamique.
1 Le renforcement des fractures culturelles durant l’entre deux guerres
Le Proche-Orient se trouve à l’intersection de trois espaces culturels. Leur répartition ne coïncide pas avec le tracé des frontières à l’origine des tensions.
- Le traité de Sèvres de 1920 entérine la partition du territoire de l’empire Ottoman. - La SDN donne un mandat en 1922 à la France (gestion du territoire syrien qui inclus alors le Liban) alors que le Royaume-Uni prend en charge les territoires mésopotamiens (future Irak et Koweït) et palestiniens (qui donneront naissances à la Jordanie, à Israël et aux territoires palestiniens)
grands ensembles linguistiques cohabitent dans l’empire Ottoman à la fin du 19ème siècle : - les langues sémitiques ( arabe 40% de la population et l’hébreu) - les langues ouralo-altaïques ( Turcs 25% des sujets ottomans) - Les langues indo-européenne (Perse de l’Iran et les Kurdes 30% de la popualtion)
Le peuple arabe jouit d’une relation spécifique avec l’islam : sa langue est celle du Coran et de son prophète - La défaite turque et les démembrement de l’empire en 1920 lors du traité de Sèvres ne donne pas satisfaction à toutes les aspiration nationales : juifs et palestiniens s’opposent et les kurdes n’ont pas d’état. - Les britanniques divisent arabes et juifs pour mieux les dominer - Londres soutient face aux turcs les kurdes puis cesse son aide en