le marché du travail
L'analyse néoclassique repose sur le concept de marché du travail, qui, en concurrence pure et parfaite, permettrait d'équilibrer l'offre et la demande de travail, donc de supprimer le chômage. La politique préconisée est alors d'établir cette concurrence pure et parfaite en supprimant toutes les entraves à la flexibilité externe des entreprises et des travailleurs.
1°- le marché du travail néoclassique Le marché du travail est un marché comme les autres : il s'y rencontre les offres et les demandes de travail et, grâce à la loi de l'offre et la demande, un prix (ici le salaire) sera déterminé. Les néoclassiques raisonnent sur le salaire réel (sans inflation) car ils considèrent que les agents économiques n'en sont pas dupes. Aujourd'hui, il faut raisonner sur le coût du travail, salaires plus charges sociales, car c'est ce que paient réellement les entreprises. La courbe de demande de travail représente la somme des demandes individuelles des entreprises ( une demande de travail est une offre d'emploi ), elle décroît lorsque le salaire augmente car le travailleur fabrique un certain nombre de produits par heure, il ne peut être payé plus que la valeur de sa production : le travailleur n'est embauché que s'il rapporte plus que ce qu'il est payé. La baisse des salaires permet d'embaucher plus car les travailleurs moins efficaces, personnellement ou tout simplement parce qu'à machines égales un salarié supplémentaire est moins productif. A cette embauche lorsque la productivité marginale du travail est égale au coût salarial, j'ajoute le fait que plus le coût salarial est élevé, plus le travail sera remplacé par du capital car les entreprises comparent le coût du travail au coût des machines. La demande de travail diminue donc quand le coût du travail augmente.
La courbe d'offre de travail ( de demande d'emploi ) est celle des salariés ( les indépendants ne sont pas inclus dans le raisonnement ) est