Le marché de la lingerie
La France, troisième pays consommateur de lingerie en Europe, est un pays dans lequel le marché de la lingerie représente près de 8,5 milliards d’euros, avec une croissance en valeur nulle et en régression de -0,5% en volume en 2007 (selon l’étude Xerfi). Ainsi la consommation des ménages en vêtements de dessous a grandement varié au cours de ces dernières années avec une tendance en baisse depuis 2005 en raison de l’engouement des français pour les technologies et les loisirs, et causant ainsi une diminution des dépenses pour l’habillement.
[pic] Source : xerfi -le marché de la lingerie 2007
A) Segmentation de l’offre :
1. La lingerie féminine :
➢ La lingerie de jour , qui comprend le « bas » (culottes, slips, boxers) , les combinaisons et jupons, les caracos, les bodies et tee-shirts de dessous. ➢ La corsetterie qui comprend les soutiens-gorges, les porte-jarretelles, les gaines et combinés, soit les produits comportant traditionnellement des armatures et baleines, et par extension, les produits du même type sans armature. ➢ La lingerie de nuit et d’intérieur : pyjamas et chemises de nuit, robes de chambre et peignoir, déshabillés et homewear. ➢ Enfin la bonneterie qui comprend les collants et les bas et chaussettes
La segmentation des dépenses en valeur sur le marché féminin laisse apparaitre une forte présence des Soutien gorge et des Slips-Culottes-Strings dans les dépenses des femmes.
Ainsi en moyenne, une femme achète 2 Soutiens gorge et cinq slips-culottes ou strings par an, ainsi que un vêtement de nuit tous les 15 mois.
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Source : IFM « lingerie femme » édition 2006
2. La lingerie masculine :
➢ slips (taille haute ou basse), tangas ➢ Caleçons (larges), boxers, shortys ➢ Strings ➢ Lingerie d’intérieur : pyjamas et homewear ➢ Chaussettes (bonneterie)
La segmentation des dépenses en valeur sur le marché masculin est bien mieux