II. LE MARCHE DU TEXTILE-HABILLEMENT
1. L’offre

La conjoncture économique menace les entreprises qui disposent d’une trésorerie fragile. « La crise du crédit vient ajouter ses effets à ceux de la récession » . En effet, les entreprises qui ne disposent pas de grosses marges et qui traversent une phase critique dans le cycle d’investissement auront des difficultés à surmonter la crise malgré leur croissance de leur Chiffre d’Affaires.

Les marques de luxe pourront être en difficulté. Le secteur du textile/habillement assure pouvoir faire face à la crise. Cependant, les sacs Louis Vuitton sont aussi portés par les classes moyennes et la demande est en baisse.

D’après les études XERFI, le Chiffre d’Affaires HT des fabricants français de vêtements de dessus pour femmes et fillettes est en croissance de 1,5% en 2006 après une croissance de 2% en 2005. Cette évolution est favorable compte tenu du contexte concurrentiel dans lequel évolue le secteur.

L’émergence des activités de valeur ajoutée concernant la création et le marketing ainsi que le textile technique offre aux PME des axes de progrès. En effet, le développement durable est une des pistes pris au sérieux. Henri de France, le PDG de la société Sofila (moulinage et texturation) est sur le point de commercialiser une fibre sous la marque Greenfil, élaborée à partir de l’huile de ricin, elle-même obtenue grâce à une plante cultivée de façon éco-responsable . De plus, l’innovation prend place, « Lectra a élaboré une solution très pointue permettant de suivre en temps réel et de façon sécurisée, les différentes étapes de développement des produits : le Product Life-cycle Management (PLM)» .

2. La demande

D’après les études XERFI, les consommatrices consacrent une part de plus en plus réduite de leur budget à l’habillement (3,2% en 2005 contre 8,7% en 1960). Cela s’explique par la recherche de prix bas.
La consommation des ménages en Prêt-à-porter a faiblement augmenté de 0,6% en 2006.